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Publié le par SCUDELLARO

Alain SCUDELLARO
tél: 06.84.15.77.17  mail: alscud@orange.fr

Superviseur-Formateur-Evaluateur

Directeur-Adjoint dans un IME


Diplômé de l'Institut Européen de Psychanalyse et travail social de Montpellier
Diplômé en Licence, Maîtrise, DEA des Sciences de l'Education Université Toulouse 2

Membre du groupe de recherche internationnal sur l'éducation au Népal


CABINET DE CONSEIL

N°SIRET: 50767879500018

N°Formation Préfecture Midi-Pyrénées: 73320041432

N°Habilitation ANESM: H2013-12-1346


Renseignements et devis sur simple demande

Consultations au cabinet: LAMOTHE-GOAS (Gers)

Déplacements en institutions et entreprises FRANCE et DOM-TOM, NEPAL, MAROC, TUNISIE

 

2013/2014: quelques supervisions...

Missions en cours

* Conseil Général des Hautes Pyrénées: services sociaux 5 groupes

* ASEI:  1 service de SESSAD

* ARSEAA: 2 services de SESSAD


quelques formations...en 2013

* Colloque psychothérapie institutionnelle: Métiers à Tisser Auch

* Formation à l'Analyse financière: URIOPS Toulouse

* Management Clinique: Psychasoc Montpellier

* Refaire de l'institution: ANDESI Paris



quelques interventions...

* Colloque du Sarthé: Approche clinique du travail avec les familles

* Institut Saint-Simon: La sexualité chez la personne handicapée

* Métiers à Tisser: la supervision

 

Pour vous aider à définir votre supervision voici quelques informations:

 

LA SUPERVISION

 

La supervision est une réflexion approfondie sur le vécu professionnel. Cette réflexion est plus qu’une analyse intellectuelle, elle est un effort de compréhension de la personne totale, intégrant les aspects cognitif, relationnel et émotionnel. Elle n’est pas une forme de thérapie. Elle est une confrontation personnelle de la supervisée ou du supervisé à son propre rôle professionnel.

L’objectif premier de la supervision ne consiste pas à résoudre des problèmes ni à donner des conseils. La supervisée ou le supervisé est accompagné-e dans une démarche qui vise à mieux comprendre et à améliorer son propre fonctionnement professionnel à tous les niveaux, en acquérant une plus grande lucidité sur l’ensemble des aspects personnels et institutionnels de son action professionnelle. Le but final de la supervision est, pour la supervisée ou le supervisé, une meilleure autonomie professionnelle.

La supervision s’adresse à des personnes, des groupes ou des équipes. En s’appuyant sur des expériences concrètes et quotidiennes, elle offre la possibilité de réfléchir sur le fonctionnement de chacun.

La supervision vise l’amélioration des compétences professionnelles, des prestations fournies, des conditions de travail, de l’ambiance qui y règne, de l’organisation des diverses tâches, etc…

Elle prend du sens lorsque la supervisée ou le supervisé développe ses interventions professionnelles et sa conscience de lui-même, de ses actes, de ses responsabilités, de son engagement à coopérer et des sa capacité à créer des liens interpersonnels.

La supervision stimule le développement professionnel et personnel et amène le sujet à réfléchir sur ses attitudes, ses paroles, ses perceptions, ses émotions et ses actions. Elle aide à prendre de la distance et donc à mieux gérer des situations complexes. La supervision est un processus s’appuyant sur la réflexion et l’intégration (intégration de l’expérience et intégration d’apports théoriques).

 

La supervision analytique :

Les fondements de la supervision analytique reposent sur 4 fonctions essentielles mises en travail auprès d’équipes de thérapeutes, de travailleurs sociaux ou éducatifs [défrichage-déchiffrage-décodage-décryptage (au sens psychanalytique familial du terme)].

 

·                    dépôt- déposition. Permet de déposer les mauvais objets, aliments ou affects qui ont été incorporés par le travailleur social dans la contamination ou les projections des usagers rencontrés.

 

·                    Détoxication : permet de détoxiquer, c'est-à-dire de rendre digestible et assimilable les affects négatifs, les réactions contre-transférentielles éveillées chez le professionnel. Détoxication qui permet alors une attitude non plus réactionnelle mais structurante de l’éducateur ou du travailleur social.

 

·                    Dévoilement : découverte à partir de sa prise de parole, des réactions des collègues, de celles du superviseur, d’un sens jusque là, latent concernant les situations exposées.

 

·                    Restauration narcissique professionnelle (« bon sein »). Par le biais de la confirmation et la reconnaissance des pairs, du superviseur, de la justesse des attitudes du professionnel, permet une ré-alimentation narcissique professionnelle indispensable pour compenser les enjeux dépressifs vécus dans l’accompagnement socio-éducatif.

 

·                    Restauration des capacités à penser. La rencontre avec l’impensable chez soi, l’impensable chez l’usager nécessite un espace dans lequel soit restauré les capacités à penser du professionnel. La supervision dans sa sollicitation à mettre de la pensée sur les aveuglements et les points qui échappent remplit cette fonction.

 

·                    Enonciation de la prohibition de l’inceste. Par le biais des rappels du cadre, des règles à respecter, des objectifs professionnels du travailleur social, la supervision re-affirme quand le professionnel « humainement » dérape de sa position structurante, les interdits fondamentaux.

 

·                    Interprétation indirecte. A partir du dévoilement, la découverte du sens d’un contenu latent peut entraîner un remaniement des enjeux contre-transférentiels qui sera réintroduit dans l’accompagnement et permettra une interprétation adéquate de la problématique et du transfert de l’usager.

 

·                    Construction, reconstruction ou adaptation du cadre, du dispositif, du setting (le cadre malléable) du protocole d’accompagnement.

 

·                    Abréaction. Qui permet à l’image de la cure analytique, de se libérer d’un affect problématique, ayant entraîné une charge émotionnelle non résolue qui vient faire obstacle dans la relation avec l’usager.

 

·                    Perlaboration. Tout comme dans la cure analytique, la supervision peut permettre (sans que cela soit le but énoncé) certaines perlaborations des mécanismes répétitifs rencontrés. Les mécanismes répétitifs (autrement dit les avatars des résistances) pouvant être levés grâce aux effets de dévoilement et d’interprétations indirectes, tant chez le professionnel dans sa mise au travail des mécanismes de pensée que chez l’usager en rebondissement.

 

·                    Théorisation après-coup. Les apports conceptuels par les pairs ou le superviseur peuvent apporter des clefs de compréhension nouvelles et plus opératoires permettant de mieux structurer les représentations premières à l’égard de la situation rencontrée. Elle a pour but de relancer les processus de symbolisation pour passer de l’agi et de l’affect au concept (de la représentation de chose à la représentation de mot).

 

·                    Inscription individuo-groupale. Permettre à une équipe mono ou transdisciplinaire de supporter la mise à jour des différentes valeurs, idéologies et pratiques personnelles qui peuvent être masquées par une apparente homogénéité ou esprit de corps (groupe). La prise de conscience de ces différences individuo-professionnelles permettant à partir d’échanges :

-         de se mettre d’accord sur ses désaccords

-         d’offrir aux usagers une cohérence qui ne nie pas les différences

-         de se désaliéner du « reflet du miroir » aux symptomatologies des populations et sujets accompagnés

Ce n’est qu’à partir du moment où ce processus pourra être mis en œuvre que les professionnels pourront « faire équipe » pour chaque usager et non pas s’identifier à « une équipe » (partiellement ou totalement artificielle) qui correspondrait en partie au phénomène d’illusion groupale.

 

·                    Relance des capacités de mentalisation, ré-alimentation de la vie fantasmatique. Dans la spécificité de relations éducatives ou thérapeutiques avec certains usagers dont la pauvreté de mentalisation et d’abrasion de la vie fantasmatique prédomine, la supervision va pouvoir relancer les processus de mentalisation, de fantasmatisation qui font défaut par contre coup chez le professionnel, en s’appuyant sur l’imaginaire non effracté des personnes extérieures à la relation en question.

 

·                    La fonction interprétative lors des supervisions à partir des contenants et entre-croisements avec les situations cliniques originelles.

 

·                    Le traitement des effets de contamination psychiques et de perméabilité clinique de l’intervenant.

 

Ces quelques fonctions qui ne sont pas exhaustives, peuvent se développer de par le cadre et la présence du superviseur, mais surtout grâce aux capacités psychiques des participants. L’implication personnelle et professionnelle, ainsi que les garants déontologiques et éthiques des travailleurs sociaux et éducateurs étant alors le moteur principal permettant les résultats attendus en s’étayant sur cet espace spécifique de la supervision.

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